Et c’est une drôle de découverte qui a été faite ce matin à 6h30 par une femme de ménage de l’université de Perpignan. Comme tous les mardis matin, Corine est affectée au bâtiment D V B où se trouve également L’amphithéâtre A1 et A2. Stratégiquement elle commence par les longs couloirs et finit par l’amphithéâtre qui se situe à la fin de sa trajectoire afin de ne pas faire des allers-retours inutilement et gagner du temps. Sauf que ce jour-là, elle entend des cris, des clapotages ainsi que des grognements dans l’amphithéâtre où elle est censée finir son nettoyage matinal. Lorsqu’elle ouvre la porte, elle aperçoit une partouze générale entre profs, élèves, et même Françoise de la cantine est de la partie. Un choc pour Corinne qui a d’abord cru à un massacre collectif et qui s’est mise à crier dans les couloirs « Vite de l’aide, on lui bouffe le cul ! ». Après qu’elle ai donnée l’alerte, le groupe de 25 personnes encore emboîtées s’est éclipsé en quelques secondes en laissant toutes leurs affaires. Les coupables de cette partouze géante ont donc été reconnus mais ne seront pas sanctionnés au risque de manquer de professeurs dans l’université. La femme de ménage quant à elle n’a pas voulu nettoyer l’amphithéâtre où de la semence et des excréments ont été retrouvés sur les tables, les chaises ainsi que sur les murs.